"Le travail, c'est la santéChanson écrite par Maurice Pon et Henri Salvador (1965)
Rien faire, c'est la conserver
Les prisonniers du boulot
N'font pas de vieux os!..."
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Affiche du film signée par Savignac,un grand illustrateur |
Pour cette deuxième "Carte Blanche pour un été", j'ai choisi un film un brin contestataire bien dans la veine de son réalisateur Yves ROBERT. "Alexandre le Bienheureux" (1967), interprété avec délectation par Philippe NOIRET, est une parabole sur la "paresse", sur "prendre le temps". Ne pas être un "esclave" du travail, le film goguenard sans doute sur la vie sociale à la française, précède de peu les événements de mai 1968...
A l’histoire, aux images truculentes d'un coin de pays sous la chaleur, il fallait un compositeur capable de donner une couleur à "la paresse", à une certaine idée du bonheur. C'est Vladimir COSMA, dans une de ses premières œuvres pour le cinéma, qui a écrit la musique du film autour de deux thèmes principaux, celui d'Alexandre et celui du chien, le narrateur de la bande annonce. Il n'a pas hésité à utiliser des instruments peu usité alors, notamment l'ocarina. C'est une bande originale idéale pour un été que je vous propose d'écouter dans la prochaine émission.
Rendez-vous le dimanche 31 juillet prochain, à partir de 23h00 sur l'antenne de Radio Alpa le MANS 107.3 FM.
Je vous quitte sur cet extrait de texte, hommage à la sieste :
On m'apprend que la vie trépidante d'aujourd'hui ne peut tolérer cette perte sèche de temps qu'est la sieste, ce qui est une erreur, car cette pause dans le cours du jour nous rend plus sensibles aux autres - et moins obsédés par nous -mêmes. La sieste est une courtoisie que nous faisons à notre corps exténué par le rythme brutal de la ville.
L'art presque perdu de ne rien faire, Éditions du Boréal, 2011 Dany Laferrière
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