Philippe SARDE en compagnie de Roman POLANSKI et Charlotte LEWIS (Cannes 1986)-Présentation du film "PIRATES"
Durant l'été, dans une de mes "Carte Blanche....", j'ai eu l'occasion de programmer une dizaine de titres des compositions de Philippe SARDE nouvellement édités par BMG.
8 nouveaux albums viennent de s'y ajouter parmi lesquels "FORT SAGANNE", "LA FILLE DE 'ARTAGNAN", entre autres. Bonne occasion d'écouter également quelques bandes originales récentes parmi lesquelles figure "RODIN" réalisé par Jacques DOILLON.
Rejoignez "MUSIQUES DES TOILES", sur l'antenne de RADIO ALPA 107.3 FM LE MANS, le dimanche 1er octobre 2017, à partir de 20h00.
"Avec Philippe SARDE, le cinéma c'est de la musique. Et la musique, c'est du cinéma." - Alain CORNEAU (extrait du livret de l'album édité par UNIVERSAL "LE CHOIX DES ARMES/FORT SAGANNE)
OFFICIEL !"MUSIQUES DES TOILES" revient sur l'antenne de RADIO ALPA 107.3 FM LE MANS le dimanche 17 septembre 2017 à partir de 20h00 ! Qu'on se le dise ! Avec comme émission de rentrée, un aperçu des nouveautés de bandes originales de film sorties durant l'été....
En attendant, dimanche 10 septembre 2017 à 20h00 je vous invite à écouter une "Carte Blanche pour un été" consacrée au compositeur Reinhardt WAGNER et à ses nombreuses collaborations avec Christophe BARRATIER ou Pascal THOMAS....
"Reinhardt Wagner est actuellement l’un des plus grands compositeurs de
musiques de films français. Après avoir obtenu plusieurs premiers prix
au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il compose
autant pour le théâtre que pour le cinéma : Jean-Jacques Beineix
(Roselyne et les lions ; Mortel Transfert), Pascal Thomas (La
dilettante ; Le grand appartement ; Mon p’tit doigt m’a dit ; L ’heure
zéro ; Le crime est notre affaire ou encore Associés contre le crime » )
Jean-Michel Ribes (Musée haut musée bas) ainsi que l’opéra-bouffe René
l’énervé (livret de Jean-Michel Ribes) Christophe Barratier Faubourg 36
pour lequel la musique a été nominée aux Césars en 2009 (meilleure
musique écrite pour un film) et aux Oscars en 2010 (meilleure chanson
originale – « Loin de Paname »). C’est aussi à cette occasion qu’il
reçoit l’Étoile d’or du compositeur de musique originale de films
français.
Reinhardt Wagner est alors largement reconnu dans le
paysage culturel français : il reçoit en 2004 le prix Charles Cros pour
son opéra Joséphine et les ombre (Livret de Roland Topor) et est fait en
2008 Chevalier des arts et des lettres par la ministre de la culture
Christine Albanel.
Ce disque, intitulé Film Music, réunit les
musiques que Reinhardt Wagner a écrites pour les films Faubourg 36 ;
Roselyne et les lions ; Mortel Transfert ; Ensemble nous allons vivre
une très, très grande histoire d’amour ; Mon p’tit doigt m’a dit ;
L’heure zéro, Le crime est notre affaire, Associés contre le crime ;
Musée haut musée bas ou encore Mumu (Film de Joël Séria), ainsi qu’une
composition personnelle : « Hommage à Nino Rota ».MILAN MUSIC
Alors que "MUSIQUES DES TOILES" diffusait dimanche dernier une émission consacrée à la musique de la saga du Grand Blond (Vladimir COSMA), on apprenait la disparition de l'actrice Mireille DARC. Cruelle coïncidence !
Mireille DARC aux côtés de Jean GABIN dans "Monsieur" de JP Le Chanois
"Elle avait incarné dans les années 60-70 une forme d’émancipation sexuelle et féminine.
De Mireille Darc, la première image que l’on retient est une robe noire dos nu découvrant la cambrure de ses fesses dans Le grand blond avec une chaussure noire,
sorti en 1972. Pierre Richard, et avec lui le mâle français dans toute
sa splendeur agonisante, faisait l’expérience de la féminité
conquérante, un an après Le Manifeste des 343 salopes qui avait amorcé
le mouvement féministe et déroulé le tapis pour la Loi Veil. Mieux que
personne à cette période (BB était déjà en pré-retraite), Mireille Darc a
symbolisé la fameuse “femme libérée” en incarnant des héroïnes
indépendantes, sexuellement entreprenantes dont la résistance au
patriarcat n’était pas toujours récompensée. Son rôle le plus
emblématique ? Celui de Galia (titre du film éponyme de Georges
Lautner), mante religieuse prise au piège de l’amour tendu par un odieux
macho. Nous sommes en 1966 et, par son audace et la victimisation de
son personnage, Mireille Darc libère la parole et décomplexe ses
nombreuses admiratrices qui adoptent sa coupe, ses fausses taches de
rousseur et ses tenues légères improvisées. Avec Bardot, Karina et
Moreau, elle déblaya grandement le terrain pour la révolution sociale
qui allait suivre.
Georges Lautner, le mentor
Née Mireille Agroz le 15 mai 1938, elle avait choisi le pseudonyme de
Darc en hommage à Jeanne d’Arc - signe de son caractère entier et
pugnace. Après quelques rôles à la télévision et dans des films
dérisoires, elle éclate, à 25 ans, dans Pouic Pouic aux côtés de Louis de Funès. Sa carrière est définitivement lancée en 1964 par Georges Lautner qui établit, dans Les Barbouzes,
son image de grande fille faussement écervelée menant les hommes par le
bout du nez, plongé dans sa poitrine ou reniflant ses effluves
tentateurs. Lautner, c’est le grand frère, celui qui la dirigera à
treize reprises et lui offrira ses plus beaux rôles -dans Galia et Les seins de glace.
Grâce à lui et à quelques autres (Jacques Deray, Michel Audiard, Gérard
Pirès, Yves Robert, Edouard Molinaro…), elle devient une actrice
populaire au sens noble du terme, snobée par les Jeunes Turcs de la
Nouvelle Vague, à l’exception notable de Jean-Luc Godard qui la filmera
“sérieusement” dans Week-end. Initiales DD
En 1968, Mireille Darc rencontre Alain Delon sur le tournage de Jeff de
Jean Herman. Coup de foudre immédiat. Pendant quinze ans, ce couple
mythique va alimenter les gazettes et partager pleinement l’affiche de
sept films dont les deux Borsalino, Mort d’un pourri et Pour la peau d’un flic,
autant de succès qui confortent Mireille Darc en tête des actrices
préférées des Français. Sa séparation d’avec la star masculine
française, à laquelle s’ajoutent une opération à cœur ouvert et un grave
accident de la circulation, l’éloigne brutalement des plateaux au mitan
des années 80. Heureusement, elle a d’autres cordes à son (D’)arc : la
photo, qu’elle pratique depuis la fin des sixties, et la réalisation de
documentaires qu’elle entame pour la télévision à partir de 1992 -après
le cruel échec de Barbara, son unique film de cinéma.
Prostituées, détenues, actrices porno, religieuses… Dans ses
documentaires engagés, elle donne une visibilité à des femmes de
l’ombre, en marge, dont elle révèle la force intérieure. Un juste retour
des choses de la part d’une actrice dont l’apparente légèreté cachait
une profonde grandeur d’âme." Extrait d'un article du magazine "PREMIERE" par Christophe NARBONNE
Mais Mireille DARC avait aussi une jolie voix au service de la chanson....
