"Celui qui sauve une seule vie, sauve le monde entier."
En 2008, la poste allemande a
créé un timbre commémoratif du centenaire de la naissance d'Oskar Schindler
avec cette maxime tirée du Talmud qui fut gravé sur une bague et offerte à
celui qui sauva plus d'un millier de juifs de la déportation durant la seconde
guerre mondiale. Ce "Juste" est le personnage principal du film
dramatique de Steven Spielberg "La Liste de Schindler" sorti en 1993
qui devait valoir à son auteur plusieurs Oscars en 1994.
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| Liam Neeson dans le rôle d'Oskar Schindler |
Il était désireux de s'adjoindre
la collaboration de son mentor musical, John Williams, mais celui-ci déclina
d'abord la proposition, lui suggérant de choisir un autres confrère mieux à
même d'écrire une œuvre sur les images fortes du film. Spielberg répondit "Je ne peux pas, ils sont tous morts !". Il faut dire que le
compositeur sortait de l'enregistrement éprouvant de "Jurassic Park".
Sur l'insistance du réalisateur,
il se mit à travailler sur la musique, composant l'une des meilleures partitions
de film de sa carrière. Ses pairs lui permettant de recevoir une nouvelle
statuette en 1994, ajoutant au succès du film.
Associé au Boston Pop Orchestra,
dont il fut longtemps le chef principal, au
talent du violoniste de renom Itzhak Perlman, au clarinettiste Giora
Feidman, « La Liste de Schindler » mérite une écoute plus approfondie
qu’un simple extrait. J'ai programmé une grande partie de l’album (à l'exception du très long morceau "Schindler's workforce) pour cette
émission. C'est une création musicale majeure tout simplement, rejoignant les
compositions de Bernard Herrman, d'Ennio Morricone, de Max Steiner, de Georges
Delerue, de Michel Legrand ou d'Alexandre Desplats.
Particularité : la musique commence 18 minutes après le début du film. Il est aussi en noir et blanc à l'exception du manteau de la petite fille.
Particularité : la musique commence 18 minutes après le début du film. Il est aussi en noir et blanc à l'exception du manteau de la petite fille.
« L’œuvre honore la mémoire
de la Shoa » - Steven Spielberg. Avec dignité et compassion, John Williams a
composé la musique qui vous hantera longtemps. Double défis : comment
rendre l’inimaginable factuel et comment créer, non pas un film mais un document
sur cette période intolérable. Spielberg a dit aussi « qu’il savait mettre
une larme à l’œil des spectateurs, mais John Williams lui, sait la faire couler ! ».
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| Les différents thèmes de la musique du film |
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