Longtemps nourri au « slapstick »
du music-hall à l’américaine (comme Bob Hope, Mel Brooks ou Woody Allen), Jerry Lewis va utiliser son physique élancé et gauche pour incarner le naïf dans
« toute sa splendeur », tombeur de ces dames au même caractère que
lui, sans le vouloir !
En tandem un temps avec Dean Martin,
faire-valoir beau gosse qui assure, ce couple plus qu’improbable va s’imposer
dans des comédies de série B signées Hal Wallis, Franck Taschlin ou Norman
Taurog. Les traducteurs des titres de film français ne se tromperont pas en misant
fréquemment sur le prénom « Jerry », même si le personnage de fiction
ne porte pas le même prénom (« Tiens bon la rampe Jerry » au lieu de « Way….
Way out », personnage de Peter Mattemore).
Son personnage va même inspirer une
série de comics chez DC (la maison d’édition de Superman) sous la plume de Bob
Oksner, spécialiste des BDs parodiques. J’allais oublier, Valerian et Laureline
l’auront comme partenaire dans"La Cité des 1 000 planètes".
Mais c’est en passant derrière la
caméra que Jerry Lewis va attirer l’attention des cinéphiles avec toujours le
même registre du gaffeur. Notamment pour son rôle dans « Nutty Professor »,
plus connu chez nous sous le titre « Docteur Jerry et Mister Love »,
adaptation réussie et loufoque de « Docteur Jekyll et Mister Hyde ».
Disparu un temps des écrans, on l’avait revu dans le film de Martin Scorsese « La valse des pantins » et dans « Arizona Dream » d’Emir Kusturica.
Disparu un temps des écrans, on l’avait revu dans le film de Martin Scorsese « La valse des pantins » et dans « Arizona Dream » d’Emir Kusturica.
Les amateurs de la cérémonies des
Césars se souviendront longtemps de sa prestation un tantinet familière lorsqu’il
avait remis un César d’honneur à Louis de Funès guère amateur de ce rapprochement
buccal. Je ne voudrai pas oublier le comédien français Jacques Dynam qui l’a
doublé pendant très longtemps, rendant cet acteur familier a tous les
spectateurs et téléspectateurs….
Aujourd’hui, Jerry Lewis a tiré sa révérence et est allé faire ses pitreries à tout le panthéon des stars du cinéma américain qui brillent dans le firmament.
Aujourd’hui, Jerry Lewis a tiré sa révérence et est allé faire ses pitreries à tout le panthéon des stars du cinéma américain qui brillent dans le firmament.
Ah ! J’allais oublier, Jerry
Lewis était un véritable showman (il eut longtemps sa propre émission de TV) et
un excellent crooner digne de Dean et Francky ! Si, si….
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