Le
terme « robot » apparaît pour la première fois dans la pièce R.U.R.
du tchèque Carel KAPEK. « 4 pas dans l’Etrange », au début du XXème
siècle. Le terme viendrait du mot « robota » signifiant
« travail » ou « robotnik » désignant un « ouvrier ». On peut parler aussi d’ « androïde »
qui peut être traduit par « de la forme de l’homme ». On peut dire
aussi « simulacrum » ou « cyborg » pour « cybernetic
organism ».
La
plupart des œuvres littéraires portant sur des robots mentionnent un robot
isolé, réduit à des taches ménagères ou professionnelles pour des humains.
Imaginons
une Terre sans humain, peuplée des seuls robots ; quelle serait la base de
leur civilisation comme la décrive les textes de Robert F. Young, Lester del
Rey ou John Brunner ? Cela, à l’encontre des 3 lois de la robotique d’Isaac
Asimov ; à savoir celles exposées pour la première fois dans sa nouvelle « Cercle vicieux (Runaround, 1942) »
mais annoncées dans quelques histoires plus anciennes :
Ø un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif,
permettre qu'un être humain soit exposé au danger ;
Ø un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf
si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;
Ø un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas
en conflit avec la première ou la deuxième loi.
…..
Par contre, peu de romans parlent de « civilisation de robots » comme
dans « Flesh and the iron » de Larry Rodd en 1968 où humains et
robots se font la guerre.
C’est
ce dernier postulat qui va devenir le socle de l’histoire écrite par James
Cameron et Gale Anne Hurd pour le film « Terminator » sorti sur les
écrans en 1984…
Ce
film est un des classiques du cinéma d’action
et d’anticipation des années 1980,
et traite du voyage dans le temps et de la menace
que pourraient faire naître les robots
intelligents.
« En 2029, une guerre apocalyptique oppose ce qui reste de l'humanité, décimée par un holocauste nucléaire,
aux machines douées d'intelligence artificielle. Deux êtres de cette époque sont
envoyés dans le passé, en 1984, à Los Angeles. L'un est un robot Terminator, un assassin cybernétique programmé pour tuer une certaine Sarah Connor :
l'autre est Kyle Reese,
un résistant
humain envoyé par John Connor (le fils que Sarah doit mettre au monde dans un
futur proche) afin de protéger sa mère. Les troupes de Connor étant sur le
point de triompher en 2029, les machines envoient dans le passé (1984) un
Terminator afin de tuer sa mère, et ainsi empêcher la naissance de John Connor,
« effaçant » de manière rétroactive son existence et ses actes. »
Outre
des effets spéciaux très réussis pour l’époque pour le robot créé par Stan
Winston et son studio, il y a l’acteur Arnold Schwarzenegger qui apporte sa
plastique de Monsieur Univers au personnage mi robot-mi humain…. Et une musique
électronique qui fera date composée par Brad Fiedel…
Succès
inattendu pour le studio ORION, plusieurs suites vont se succéder ainsi qu’une
série TV autour du personnage de Sarah Connor et son fils, John :
- Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991),
- Terminator 3 : Le Soulèvement des machines (2003),
- Terminator Renaissance (2009),
- Terminator : Genisys (2015), en attendant deux autres films à suivre.
Il
ne faut pas oublier les compositeurs qui ont imprimé leur marque musicale sur
ce personnage mythique ; outre Brad Fiedel, il y a eu Marco Beltrami,
Danny Elfman, Lorne Balfe, et Bear McCreary pour la série TV ! Retrouvez
dans « Musiques des Toiles », des extraits de ces différentes œuvres. Avec en extra, une chanson de Johnny Cash....
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