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Quand Tarantino s'amuse à plagier le grand Hitchcock le temps d'un shooting photos |
"Une des choses que je fais quand je commence un film, ou quand j'écris un film ou quand je dois avoir une idée pour un film est d'aller dans ma collection de disques et je commence à écouter des chansons, en essayant d'y trouver la personnalité du film, retrouver l'esprit du film. Puis "boom" finalement je vais retenir une, deux ou trois chansons ou une chanson en particulier, et ce sera une grande chanson de crédit d'ouverture." Quentin Tarantino
Alexis, c’est
l’un des chroniqueurs de l’émission « CULTE » sur Radio Alpa 107.3.
FM Le Mans. Et à côté de toutes les séries avalées, les BDs dévorées, les films
matés en vidéo ou sur grand écran, il cultive un petit espace réservé :
une admiration sans faille pour Quentin Tarantino, le cinéaste américain
iconoclaste.
Enfant de la
culture audiovisuelle américaine, mais aussi amoureux du cinéma européeen et
notamment de la Nouvelle Vague, l’ancien loueur de vidéos est devenu un incontournable et
bruyant enfant du 7ème art outre atlantique… Adepte d’un cinéma
nourri au sein des séries B et de la Blackploitation, il le transcende pour
devenir universel.
Cette
culture solide de la pellicule, on la retrouve aussi dans le choix de ses
musiques. Car, comme Kubrick, Tarantino parsème ses histoires de sons empruntés à une galaxie de musiques
enregistrées qu’il préfère à une véritable écriture musicale originale. Ennio
Morricone, piqué au vif, s’est très vite fâché avec ce trublion, le maudissant
à tout jamais. Encore que…. Le Maestro serait à la baguette du prochain film….
Attendons.
Donc,
Alexis, a plongé dans les compilations consacrées aux films de Quentin, pour en
extraire le meilleur et nous le proposer à l’occasion de cette nouvelle « Carte
Blanche pour un été » de Musiques des Toiles que vous pourrez
découvrir le dimanche 9 août 20145, entre 20h00 et 21h00 sur votre antenne
préférée. Mais aussi le plaisir pour lui de partager sa culture
cinématographique Tarantinesque. Bonne occasion, de parcourir la filmographie
quasi complète de Tarantino. Et de regarder avec délice un extrait de Kill Bill volume 1 pour écouter à nouveau une composition de Bernard Herrmann pour le film britannique "Twisted Nerve" de 1968
Au programme :
- RESERVOIR DOGS – « Stuck in the Middle with you » de Stealers Wheel
- PULP FICTION – “Girl you’ll be a woman soon” de Urge Overkill
- JACKIE BROWN – “Street Life” de Randy Crawford
- KILL BILL VOLUME 1 –“Bang, Bang” de Nancy Sinatra
- KILL BILL VOLUME 2 – “Goodnight Moon” de Shivaree
- DEATH PROOF – “Down in a Mexico” de The Coasters
- INGLORIOUS BASTERDS – “Cat People” de David Bowie (extrait de la BO “La Féline” de Paul Schrader)
- DJANGO UNCHAINED – « Angora qui » de Ennio Morricone et Elisa Toffoli
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