A l'ombre de Bernstein Leonard,
compositeur de West Side Story, il fallait être talentueux pour imposer son
prénom, "Elmer" ; même si entre les deux "Bernstein", il
n'y a aucun lien de parenté.
Ses compositions ont commencées
dans de petites productions dont le plus mauvais film de l'histoire du cinéma,
"Robot Monster" de Phil Tucker. Cet élève d'Aaron Copland et Israël
Citkowitz va connaître un premier succès avec "L'homme au bras d'or"
film d'Otto Preminger avec Franck Sinatra (1955). C'est également la première
utilisation de la musique
Jazz en tant que musique de film.
L'année suivante est projeté la
fresque biblique de Cecil B. de Mille "Les Dix Commandements". Avec
sa musique symphonique puissante et caractéristique, Elmer Bernstein voit les
portes d'Hollywood s'ouvrir devant lui. Pendant près de 40 ans, il va aborder
tous les genres cinématographiques, depuis le western à la comédie, le polar au
thriller et même la science-fiction et le fantastique. Mais aussi rendre
hommage à d'autres compositeurs dont Bernard Hermann, son ami, dont il
enregistrera quelques unes de ses compositions tout en lui rendant hommage en
reprenant sa musique pour le remake des "Nerfs à vifs" réalisé par
Martin Scorcese.
Avec près de 250 compositions
pour le cinéma, la télévision, la comédie musicale à Broadway, Elmer Bernstein
est un des derniers grands compositeurs classiques hollywoodiens, disparu il y
a un peu plus d'une dizaine d'années.
L'émission de "Musiques des
Toiles" de cette semaine, dévoilera une dizaine de ses compositions peu ou
pas connues avec quelques uns de ses incontournables :
- L'homme au bras d'or
- Johnny Staccato
- Ghosbusters
- Les Sept Mercenaires
- L'Evadé d'Alcatraz
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